Le 6 mai dernier, Google a infligé un certain nombre d’actions manuelles à des sites de media aux USA. Leur tort : ne pas avoir respecté les nouvelles guidelines de Google à propos du « Parasite SEO » (ce que Google appelle plus volontiers l’utilisation abusive de la réputation d’un site).
Nous avions déjà évoqué ce point dans un article du blogarithme népérien, je vous invite à le relire si vous voulez en apprendre plus sur ce sujet :
Voici le message correspondant à cette action manuelle :
Un impact visible sur les sites pénalisés
Depuis cet article, on a pu observer de plus près l’impact de ces « actions manuelles » sur les sites hébergeant du « parasite SEO ».
Voici l’impact mesuré par Sistrix pour USAToday :
Ou pour le LA Times :
Ou encore Fortune :
On peut remarquer que l’action manuelle et la Core Update de Mars ont agi pour ces sites comme un rasoir à deux lames : leur visibilité a chuté de manière significative à la fin du déploiement complet de la mise à jour. Puis ils ont perdu soit une part à nouveau sensible de leur visibilité (LA Times / USA Today), soit la perte est plus anecdotique.
Une pénalité limitée aux pages « parasites »
Si on regarde de plus près les pages qui sont à l’origine de cette baisse, on s’aperçoit que seules sont réellement déclassées les pages problématiques (les pages « codes de réduction », « paris », « marketplace » etc…)
Voici l’impact sur les pages « codes de réduction » sur le site du Mirror au UK :
Oooch !
Par contre la faible baisse sur la partie actus du site n’est pas reliée.
Donc ces actions manuelles annulent classiquement plus de 90% du trafic généré par les pages sanctionnées. Mais ne contaminent pas, en théorie, le reste du site.
La présence de pages sanctionnables était-elle prise en compte dans les signaux exploités par la Core Update de Mars ? Cela reste une possibilité, l’avenir nous le dira peut-être.
Des pénalités levées très rapidement
Certains sites pénalisés ont désindexés ou supprimés les pages incriminées et fait des demandes de réinclusion. D’habitude, les demandes de levée des actions manuelles demandent des semaines pour être prises en compte.
Mais là, certains sites ont déjà vu leurs pénalité levée au bout de quelques jours.
Ce qui provoque un phénomène anecdotique mais intéressant relevé par Glenn Gabe : Google envoie à nouveau du trafic aux pages sanctionnées. Mais évidemment, elles vont disparaître de l’index lors du prochain recrawl.