Depuis plusieurs jours maintenant, il est possible de consulter un nouveau rapport d’indexation des vidéos de la Google Search Console. Cette possibilité a été annoncée et déployée durant l’été.
Les vidéos sont de plus en plus employées sur les sites Internet, soit à titre d’illustration des contenus d’un site, soit comme outil marketing, promotionnel, informationnel ou même à titre de documentation ou de mode d’emploi.
Les vidéos indexées par Google peuvent apparaître dans différents endroits :
- Dans la SERP ;
- Dans les résultats vidéos ;
- Sur Google Images ;
- Sur Discover.
Vérifier l’état de l’indexation des vidéos dans la Google Search Console
Google indexe des millions de vidéos, qui sont hébergées sur le même serveur que le site auquel elles se rattachent ou sur une plate-forme dédiée comme YouTube. Ce média est très prisé par les utilisateurs et bien utilisé, c’est un puissant outil de conversion ou une importante source de trafic.
De façon très classique, la Google Search Console permet de savoir si vos vidéos sont indexées, quel est le problème dans le cas contraire et finalement de signaler la correction.
Ce rapport de la GSC porte sur l’indexation et non pas les résultats enrichis (données structurées) spécifiques aux vidéos.
Pour aller plus loin, quand vous inspectez une URL pour laquelle Google a détecté une vidéo, vous pouvez voir directement :
- Les informations sur l’URL et la miniature de la vidéo ;
- L’état de l’indexation de cette vidéo ;
- Les problèmes éventuels qui empêchent l’indexation de la vidéo.
Optimiser ses vidéos pour Google
Aidez Google à trouver vos vidéos
La première vérification à faire est de s’assurer que la vidéo est disponible sur une page Web trouvable, crawlable et indexable par le moteur de recherche. Cela peut sembler évident, mais nous avons pu constater à plusieurs reprises que ce n’est pas toujours le cas. Donc pas de pattern de blocage dans le robots.txt, pas de balise HTML robots « noindex » ou pas d’attribut « noindex » dans la directive x-Robots-Tag.
Par ailleurs, Google recommande de dédier une page à chaque vidéo. Pas plus d’une vidéo par page pour éviter les problèmes de priorité d’indexation entre les vidéos. La vidéo peut bien entendu être là pour illustrer un article de blog ou n’importe quelle autre page de votre site.
Votre vidéo doit être incluse avec une balise HTML qui permet à Google de l’identifier facilement : <video> ou <embed> ou encore <object>, voir <iframe> le cas échéant.
Toujours pour aider Google à trouver vos vidéos, il est d’usage de faire un sitemap dédié à vos vidéos. Ce sitemap devra être adressé dans le fichier robots.txt ou déclaré dans la Google Search Console. Les sitemaps vidéos sont assez différents des sitemaps pour les pages HTML. En effet, ils ont des attributs qui leur sont propres. Vous retrouverez toutes les informations nécessaires pour construire vos sitemaps vidéos sur le site Google Developpers : Sitemaps pour vidéos.
Comme pour tous les médias, il est fortement recommandé :
- Que vos vidéos ne soient pas disponibles uniquement à la suite d’une interaction de l’utilisateur ;
- Que les pages supports de vos vidéos soient rendues en SSR ;
- Que vos URL soient identificateurs de fragments ;
- Que vos vidéos soient bien visibles sur votre page.
Bon à savoir : si vos vidéos sont sur une plate-forme tierce comme YouTube, Google peut les indexer également sur la plate-forme, les rendre accessibles depuis les SERP et les plates-formes de diffusions.
Améliorer l’indexabilité des vidéos
Fournir une miniature
Il s’agit d’une condition pour que votre vidéo soit indexée.
Sans miniature de qualité, votre vidéo ne sera pas indexée. Pour déclarer la miniature (ou vignette, terme employé dans la Google Search Console) utilisez l’un des moyens suivants :
- Attribut « poster » de la balise HTML <video> ;
- La balise <video:thumbnail_loc> dans votre sitemap vidéo ;
- Dans les données structurées, déclarez la propriété « thumbnailUrl » ;
- Parfois, sous certaines conditions, Google sera en mesure de la faire à votre place, mais ce n’est pas notre recommandation.
Caractéristiques de la miniature :
- Formats acceptés : BMP,GIF, JPEG, PNG, WebP ou SVG ;
- Taille : 60 x 30 pixels minimum et il est fortement recommandé d’utiliser une taille plus grande ;
- Le fichier doit être découvrable, crawlable et indexable pour les moteurs de recherche ;
- Au moins 80% des pixels de la miniature doivent avoir une valeur de transparence alpha supérieure à 250.
Données structurées
En utilisant les données structurées qui décrivent votre vidéo, vous allez permettre à Google de comprendre le sujet de la vidéo et son contenu. Votre vidéo pourra ainsi plus facilement ressortir sur des requêtes jugées pertinentes.
La cohérence des données fournies est primordiale avec le contenu réel de la vidéo. Pensez à bien renseigner toutes les balises (miniature, titre, description) et d’y accorder le même temps pour les construire que pour les balises HTML équivalentes de vos pages (unicité sur le site, contenu optimisé, incitation au clic, etc.). Ces données doivent être identiques partout (YouTube, votre page, etc.).
Encodages vidéos reconnus par Google
3GP, 3G2, ASF, AVI, DivX, M2V, M3U, M3U8, M4V, MKV, MOV, MP4, MPEG, OGV, QVT, RAM, RM, VOB, WebM, WMV, XAP.
Fonctionnalités spécifiques
Il est également possible d’activer des fonctionnalités spécifiques aux vidéos. Par exemple :
- Aperçu de quelques secondes, en utilisant la balise HTML meta robots avec l’attribut « max-video-preview » ;
- Temps forts de la vidéo, soit avec les données structurées et l’attribut « clip » (plus d’informations ici) si la vidéo est hébergée sur votre site ;
- Et si la vidéo est hébergée sur YouTube avec les horodatages et libellés dans la description de la vidéo ;
- Pour désactiver les temps forts, utilisez la balise meta « nosnippet ».
Il est par ailleurs possible de spécifier une date d’expiration de vos vidéos et d’en limiter l’accès en fonction de la zone géographique de l’utilisateur.