Google vient de publier son Transparency Report pour 2023, et on y apprend de nombreux faits intéressants.
Le nombre de demandes de suppressions de contenus pour cause de droits d’auteur explose
Les procédures DMCA atteignent maintenant des volumes d’urls impressionnants : plus de 10 milliards d’urls ont été retirées pour des motifs liés à des violations de droits d’auteur.
Ce sont donc plus de 609 000 titulaires de droits qui ont soumis à Google ce genre de demandes, à travers plus de 627 000 sociétés mandataires.
Le recordman mondial du recours à ces procédures de retrait de lien est la société MG Premium Ltd avec près d’1 milliard de demande de retrait d’urls à lui tout seul.
La société MG Premium Ltd est un éditeur de sites pornographiques, qui poursuit systématiquement les personnes qui diffusent des liens vers des contenus piratés dont ils disposent des droits.
Les demandes de retraits d’urls à Google par la France ont également explosé
En parallèle les demandes de retraits d’url sur Google émanant des organismes d’état français ou des cours de justice françaises ont connu une croissance impressionnante au deuxième semestre 2023.
Ce nombre est monté à 983 demandes au cours du deuxième semestre 2023.
Les principaux organismes demandeurs ont été clairement les tribunaux, qui sont à l’origine de 644 demandes à eux seuls, résultant dans le retrait de 5700 liens.
Le second demandeur est la CNIL, les demandes émanant du Gouvernement sont les moins nombreuses.
Sur ces demandes, 56,2% aboutissent une fois demandée chez Google, par contre 39,5% des urls dont le retrait est demandé ne sont jamais retiré par « manque d’informations ».
Dans les motifs, c’est la diffamation qui arrive en premier :