On le sait, le SEO évolue (beaucoup) et si vous ne restez pas en veille sur le sujet vous pouvez vite voir une bonne pratique que vous recommandez, avoir perdu de sa pertinence en raison des changements des moteurs de recherche au fil du temps.
Êtes-vous obsolète en tant que référenceur ? Comment juger la pertinence des recommandations SEO qui vous sont faites ? Faut-il croire tout ce qu’on lit sur le web ?
Pour vous aider, Google vous propose une liste de points spécifiques sur lesquels il clarifie sa position afin que vous n’ayez plus de doutes, les voici :
- Balise meta keywords (la balise meta de mots clés)
Pas de doute : « La recherche Google n’utilise pas la balise Meta pour les mots clés ».
Inutile donc de placer des mots-clés dans cette balise pour être mieux référencé dans Google.
Attention, il faut souligner ici que la recommandation ne concerne que le moteur de recherche Google.
- Keyword stuffing (accumulation de mots clés)
Non, mettre 3 fois le même mot clé ou une variante proche en l’espace de deux lignes de texte ne vous aidera pas à mieux vous positionner sur ces mots-clés.
« Répéter trop souvent les mêmes mots (même des variantes) est pénible pour les utilisateurs, et l’accumulation de mots clés va à l’encontre des règles Google concernant le spam ».
On ne le répètera jamais assez, écrivez pour vos utilisateurs et non pour Google.
- Mots clés dans le nom de domaine ou le chemin de l’URL
Choisir un nom de domaine n’est pas anodin, c’est avec celui-ci que vos utilisateurs vous trouveront, il faut donc l’envisager d’un point de vue marketing. En effet, si vous choisissez plombier-toulouse, d’un point de vue marketing n’importe quel autre plombier à Toulouse peut se positionner sur ce mot clé et il ne permet pas de vous identifier vous ou votre entreprise de façon claire. De plus, « du point de vue du classement, les mots clés dans le domaine (ou le chemin d’URL) seuls n’ont pratiquement aucun effet hormis leur affichage dans le fil d’Ariane ».
Pour l’extension de mon nom de domaine, dois-je choisir .com, .fr, .org… ?
Vous ne serez pas mieux classé dans les résultats de recherche si vous utilisez un .org plutôt qu’un .com par exemple, « la recherche Google ne se soucie pas du domaine de premier niveau que vous utilisez ».
Cependant, si vous souhaitez cibler uniquement les utilisateurs d’un pays spécifique, l’extension du nom de domaine peut être un signal pour le moteur de recherche, mais ce signal reste faible. « Par exemple, si vous essayez de vendre du fromage néerlandais à des internautes effectuant des recherches depuis la Suisse, il est logique d’utiliser (à la fois d’un point de vue commercial et du point de vue SEO) un nom de domaine .ch. ».
Les balises hreflang jouent un rôle important dans ce cas.
- Longueur minimale ou maximale du contenu
Cette question revient souvent de la part des clients quand vous travaillez en agence ou lorsque vous devez rédiger un brief pour vos créateurs de contenu par exemple. Combien de mots au minimum ? Sur internet on trouve souvent des réponses comme 500 mots minimum, 1000 mots minimum…
Mais que dit Google sur ce point ?
« La longueur du contenu n’a pas d’importance pour le classement (il n’y a pas de longueur minimale ou maximale magique, mais il est sans doute préférable d’avoir au moins un mot). Si vous variez les mots (avec un langage naturel pour ne pas être répétitif), vous avez plus de chances d’apparaître dans les résultats de recherche, simplement parce que vous utilisez davantage de mots clés. »
- PageRank
PageRank est l’un des principaux systèmes de classement utilisés par Google depuis son lancement, à partir des liens. Google précise bien que les liens ont une importance, mais il nuance cette importance en précisant qu’ils utilisent « de nombreux signaux de classement ».
- « Pénalité » pour contenu en double
Si vous proposez un contenu identique à partir d’urls différentes, Google va s’en apercevoir et définir une page d’origine en fonction ou non des canonicals mises en place. Cela sera juste inefficace pour les pages dupliquées et n’entraînera pas de pénalité (action manuelle). Toutefois, si le contenu est considéré comme du contenu dupliqué provenant d’autres personnes, (copie à l’identique du contenu d’un site concurrent par exemple), dans ce cas vous enfreignez les règles de Google concernant le spam.
- Nombre et ordre des en-têtes (balises Hn)
Ce sont les balises qu’on utilise pour déterminer le titre le plus important de la page, généralement une balise H1, et les sous-titres H2, H3 etc… On lit également régulièrement qu’il faut une balise H1 par page par exemple. Mais que dit Google sur le sujet ?
« Pour les lecteurs d’écran, c’est fantastique d’avoir les titres dans un ordre sémantique. Toutefois, pour la recherche Google, ils peuvent être dans le désordre, peu importe. Le Web en général n’utilise pas de code HTML valide. La recherche Google peut donc rarement se fier aux significations sémantiques cachées dans la spécification HTML.
Il n’y a pas non plus de nombre idéal de titres qu’une page donnée devrait contenir. Toutefois, si vous pensez qu’il y en a trop, c’est probablement le cas. »
- Croire que l’E-E-A-T est un facteur de classement
La réponse de Google est catégorique sur ce sujet : « Non, ce n’est pas le cas. »
Merci pour la lecture de cet article 😊
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